Soigner ou Guérir ?
Soigner ou Guérir ? Bonne question. Les deux n’ont pas la même résonance, ni même, le même finalité.
Pour moi, le premier consiste à supprimer la conséquence voir à ne faire que la masquer. Quelque part, c’est notre médecine occidentale actuelle. Très adapté au niveau « accident du à la technologie ».
Pour moi, Guérir consiste à aller jusqu’aux causes réelles, initiales pour justement la supprimer et ainsi réaliser un acte de guérison.
Et quand je dis aller jusqu’aux causes réelles, initiales, je le dis pas seulement sur le plan physique : j’inclus tous les plans de la personne (physique, émotionel, mental, spirituel, kharmique, etc…).
Dans ce monde d’énergie, de la reliance, rien n’est du au hasard. Tout est en lien.
Recevoir quelqu’un pour l’accompagner, l’aider est un acte qui n’est pas innocent.
Un travail se fait aussi bien sur le « soigneur » que le « soigné » ou, si vous préférez : Aussi bien sur le « guérisseur » que le « guéri »
Recevoir un soin d’un guérisseur signifie que l’on a posé un acte pour être guéri.
Pas soigné : Guérir !
Notez et intégrez la différence.
Mais que signifie « être guéri » ?
La première définition est la plus commune : C’est ne plus avoir mal, physiquement parlant.
Pour moi, être Guéri, c’est pouvoir vivre pleinement son destin et même plus dans la mesure ou l’on intègre le pourquoi nous devons vivre telle ou telle situation.
Situation de malaise, de maladie, de mal être.
Par contre, qui est guérisseur ? Comment trouve-t-on un guérisseur ?
Très bonne question. Merci de l’avoir posée. Les réponses sont multiples et dépendent de tout un chacun.
Je reprendrais une phrase qui est en fait une « philosophie » orientale : « Le maître se présente à l’élève quand celui est prêt à recevoir son enseignement »
De même, si vous êtes prêt à voir un guérisseur, celui-ci se trouvera sur votre route.
Pour moi, un guérisseur est une personne qui est capable de prendre en compte l’intégralité de l’être, sur tout ces plans et d’agir par différentes méthodes pour arriver à une guérison, et ceci, dans le respect du destin de cet être.
Un guérisseur ne doit pas modifier le destin d’une personne. Celui-ci est fixé par les forces de l’univers et nul ne peut aller contre impunément.
Et si votre destin est de vivre un handicap, une maladie, le guérisseur ne pourra pas vous l’enlever. Il pourra vous guider, vous aider à percevoir, comprendre ce que vous devez vivre, mais la démarche vous appartiendra pleinement. Quand vous aurez franchit ce cap, alors le guérisseur pourra intervenir et vous permettre d’avancer dans votre destin, dans votre chemin de vie.
La relation avec un guérisseur doit être suivie dans le temps. Le voir pour guérir d’une maladie, d’un mal être, le voir ponctuellement n’est pas suffisant en soi. C’est une première étape.
Pourquoi ? Simplement par ce que nos perceptions, notre évolution fait que nous changeons notre regard et, par delà même, nos attentes.
Cela fait maintenant plus de 5 ans (depuis 2003) que je suis l’enseignement d’un chaman Européen.
Je ne le suis pas bêtement. Je ne m’abreuve pas de ses paroles. Non. Je ne suis pas dans la croyance. Je garde mon libre arbitre. J’expérimente. Je mets en pratique et je me fais mon propre avis, ma propre opinion. Qui bien sur, évolue avec le temps, les échanges et les expérimentations.
Durant ces 5 ans, j’ai constaté que mon approche avait fortement évolué.
Au début, j’étais dans la consommation. Déformé par la société, j’en voulais pour mon argent. Donc je consommais un maximum, pour moi.
Aujourd’hui, je perçois que le « moi » n’est pas tout et comme tout est relié, j’ai continué à consommer, mais aussi pour les autres. Mes proches, ma famille et mes amis.
Maintenant, mes attentes sont ailleurs. J’ai toujours un objectif personnel, mais je ne suis plus dans la consommation effrénée. J’accepte plus volontiers le partage. Voir la mise à disposition de ma personne pour simplement aidé un autre. Etre dans l’échange.
Cette évolution, je la constate au sein du groupe. Lors des cérémonies les énergies ne sont plus les mêmes quand nous sommes entre nous ou quand il y a des nouveaux qui sont, comme nous au départ, dans la consommation, dans leur approche personnel.
A ces nouveaux, je leur souhaite de franchir ce cap pour intégrer le cercle, y rester, le faire vivre et échanger plus profondément.
En allant jusqu’ici, c’est véritablement avancer pour sa guérison, mais aussi pour la guérison des autres.
Nous sommes tous relié et l’acte d’une personne à des répercussions autour de lui.
L’actes d’un groupe à des répercutions autour du groupe.
Les actes de plusieurs groupes…. Je vous laisse imaginer l’ampleur du possible.
Et vous l’avez compris, pour intégrer ces groupes, il n’est pas obligatoire d’être « malade ». Cela peut se faire en conscience, en l’état actuel de votre vie.
Par contre, en contre partie, attendez-vous à des changements dans votre vie. Ces rencontres ne sont pas innocentes, loin de là.
|