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Faire son Tambour



Depuis quelques temps, s’est mis sur mon chemin de vie, le fait des tambours chamaniques.

Cela à commencer simplement : Fin 2009, Je souhaitais faire un nouveau tambour. En parlant de ce projet à des amis, ils ont embrayés en disant qu’ils souhaitent aussi faire leur tambour. Je suis donc parti à la recherche des différents constituants. L’aventure a commencé comme ça. Ensuite, le bouche à oreille fait qu’il y a eu de nouvelles demandes. Cette aventure est pleinement partagée avec Damien. Un ami qui s’est fortement investit dans cette aventure.

Alors, voilà comment ça se passe.

Faire son tambour chamanique est une décision qui n’appartient qu’à soi. Elle doit être prise en toute conscience avec son être.

A savoir, on est porteur du tambour. On n’en est pas propriétaire. La nuance est subtile mais importante : On ne joue pas du tambour pour soi, mais pour les autres.

Faire son tambour est une démarche qui ouvre un travail sur soi. Un travail en profondeur : Le tambour est le reflet de son créateur. On peut aussi dire, qu’il est à son image. On devine qu’un tel tambour ne se prête qu’en conscience et en accord avec lui.

Faire son tambour c’est être en contact avec soi, mais aussi avec le règne végétal (le cercle), le règne animal (la peau) et la terre mère (on vit sur elle !!).

Le tambour se réalise en trois jours. Durant ce temps, il est important qu’on soit ensemble. Il ne faut pas que la vie quotidienne vienne prendre le dessus. Il faut vraiment se déconnecter pour être pleinement présent. De plus, cela permet à tout moment d’avoir des échanges et de prendre des instants pour faire des cercles de parole.

Trois jour pour avoir le tmeps. Le temps de prendre son temps. Le temps de vivre les étapes et non de les subir. Le temps d'être présent sans avoir à courir ou à trouver des racourci pour terminer le tambour.

On démarre avec la prise en main du cercle. Il faut se l’approprier (poser des mots, des dessins, etc…). Chacun est libre de le faire comme il le ressent.

Ensuite, on choisit sa peau. Elle est brute. Juste salé pour sa conservation. Si vous avez de la chance, je l’aurais mise à tremper quelques jours avant ce qui facilitera les opérations, en particulier pour enlever les poils….. Eh oui, elle est brute !!!!!

La première opération consistera à découper la partie de peau qui sera tendu sur le cercle. Selon ou l’on prendra cette parti, le son du tambour sera différent (l’épaisseur de la peau n’est pas la même de partout).

La seconde à préparer cette peaux, c'est-à-dire, lui enlever tous les poils, à la mano. Là, se passe le travail intérieur.

Ensuite, avec le reste de peau, faire des lanières. Le maximum et surtout les plus grandes possibles. Cette opération se fait à deux. C’est un travail de collaboration. Vous l’avez deviné, enlever les poils des lanières. Là, on le fait avec des ciseaux.

Et vient la dernière étape : Poser les peaux sur le cercle et la tendre avec les lanières. Certaine peau peuvent s’étirer de pratiquement de 40%. La tension posé dans cette étape est donc importante.

Ensuite, reste à faire sécher son tambour, lentement (on évite de le poser à côté de sources de chaleur) ceci afin que l’ensemble du tambour sèche de manière uniforme. On ne peut véritablement en jouer qu’au bout de quelques jours.

Pour ceux qui le souhaitent, par la suite, il est possible d’animer, chamaniquement parlant, son tambour comme de le peindre et/ou de le décorer. C’est à chacun de se positionner en conscience.

J’allais oublier un élément complémentaire, mais utile : La mailloche !!!!. Pour démarrer, elle sera simple : Un bâton d’environ 30 à 40 cm au bout duquel on aura placé une boule de poils recouverte d’une toile type jean. Par la suite, selon votre manière d’en jouer, vous aurez l’occasion d’en faire d’autres et, par exemple, de remplacer la toile par du cuir, de la faire plus ou moins dur, d’habiller ou non le bois, etc… là ça dépend fortement de vous.

Faire son tambour chamanique est une belle aventure. Je vous souhaite de la vivre.









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